Ça s’est passé au Sri Lanka, à Batticola, récemment dans une avenue très fréquentée. Un moine bouddhiste, entourés par des officiers de police, pourtant considéré comme un pacifiste et on espère qu’il ne puisse émettre que des incantations pour la paix tout le temps, menace un officier de village, tamoul devant le public, Ce qui importe, c’est que cet incident s’est produit et il serait honteux que si le monde du Bouddhisme n’en prend pas note.
» Eh toi, crie-t-il, t’es un membre du groupe militant des tigres, j’en suis certain ! À quel point ta présence m’énerve, tu sais. Tu es un officier tamoul et tu ne cesses de déposer des plaintes contre ma communauté cinghalaise. Arrête-les immédiatement et occupe-toi des problèmes de Sribatha et Vilbathu. Si tu exclus un seul cinghalais de son terrain je te tuerai ! La cour des Tamouls connaîtra le même destin que la cour des militants des tigres. Il y a quelque temps, les militants ont tué les Cinghalais et aujourd’hui qu’ils les attaquent, voilà la différence. Attention ! Si tes gens se conduisent dans cette façon, c’est la fin de leur vie, dis-leur. Heureusement, la présence d’un officier de police a sauvé ta peau, sinon tu ne peux pas partir comme ça ! Eh Tamoul paria ! Tu te rappelles bien que, ce terrain n’appartient ni à ton père ni à ta mère. C’est mon dernier avertissement ! (Il se retourne vers l’officier de police) Quelques coups me suffisent de le tuer ».
D’un côté un homme d’État mais Tamoul qui est resté muet ; de l’autre côté un homme religieux mais Cingalais. Entre les deux, qui est le vrai moine, c’est à vous de juger !