Le chiot de Kafka -1

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Le Chiot de Kafka -1 (Roman)

– Krishna NAGARATHINAM

Prague, la république tchèque, samedi le 6avril 2013

La Question qu’elle se pose souvent est : Existent-t-elles des recherches sans objectif ou y a-t-il un être qui ne cherche rien ?

Il y a du monde à perte de vue. Tous, sans exception cherchent presque tous les jours quelque chose. Cette manœuvre de recherche ne se termine jamais, parce que le succès des retrouvailles peut générer de nouveaux objectifs.  L’objet qu’ils doivent retrouver ou finir par saisir, peut apporter le bonheur soit à la personne lui-même soit à ses proches. Cet objet d’ailleurs aurait dû se cacher quelque part afin de ne pas réduire le moindre intérêt de notre jeu de pioche. Ou peut-être comme un jouet d’un enfant peuvent-ils se trainer sous une table ou un meuble quelconque. Si c’est le cas, seule, l’enfant ne peut le trouver, il devrait être accompagné à sa recherche par ses parents. Dans tous les cas, il importe que l’enfant comme le jouet doivent avoir l’envie d’être retrouvé dans les bras de l’un de l’autre. La plupart du temps, l’objet qu’on recherche git en dehors de la zone de vue.  La recherche varie en fonction de l’âge, de la dignité du corps et de la capacité de la tête de la personne, qui s’engage. Peu importe de l’objet, vouloir de la recherche commence à partir du moment qu’on prête plus de crédit à la valeur de l’objet. Que le temps seul puisse nous faire savoir, si la retrouvaille de l’objet soit possible ou non.

Il était la fin du jour, elle s’était sentie lasse après une journée sans précédente. Elle était arrivée à Prague, capitale de Tchèque république, hier soir et avait pu trouver une chambre sans trop de peine au tarif avantageux dans un hôtel situé à proximité du centre-ville. Après quelques minutes de repos, elle s’était mis en œuvre son objectif du voyage. C’était de retrouver un homme qu’elle avait perdu, ça ne faisait pas longtemps. Elle ne pouvait pas retourner en France, sans lui. Suivant des renseignements qu’elle avait eus d’après un ami, plutôt un ami de Vaguissan, elle était allée à l’hôtel où il serait censé loger, mais sans succès.  C’était un hôtel de chaîne, elle avait dû donc visiter les autres, qui portaient le même enseigne. Une voix au fond d’elle, lui avait conseillé de changer la stratégie, elle cherchait donc, parmi tous les gens qui marchaient et couraient dans les rues, qui montent et descendent dans les bus, dans les trams, dans les bateaux-mouches, et parmi tous ceux qui entraient et sortaient des magasins, des restaurants.  Mais, jusqu’ici, il n’y avait rien qui puisse annoncer la levée du soleil.

À Paris, guidé par son esprit, elle pouvait se balader un peu partout, toute seule. Dans cette ville, malgré du monde autour d’elle, elle avait du sentiment d’être suivie par un monstre de crainte. D’où vient-il ? ou depuis quand existe-t-il, elle n’avait pas de réponse. Il est probable que, la poursuite de ce monstre, étrange mélange d’anxiété et de tristesse, aurait dû commencer lors et déjà à Paris. A dire vrai, elle ne devrait pas sortir du territoire français, elle a risqué son destin pour lui, la clé de son horizon, il faudra le retrouver. La chance lui avait pourtant montré le visage à Paris, elle ne l’a pas saisie, c’est dommage ! « On ne peut pas revenir là-dessus ! il me le faut, ne te laisse pas décourager. Cherche ! Tu l’auras » se dit-elle.

Elle regarde autour d’elle, il y a du monde, mais pas le moindre signe de celui qu’elle cherche. Il est difficile d’accepter son absence. Elle se sent les jambes lourdes et fatiguées. Depuis ce matin, elle n’a rien mangé, elle a faim et soif. Pressant fortement ses dents sur la lèvre inférieure, tout en mettant cette dernière à l’état plié vers l’intérieur, elle essaye de tromper la faim. Elle élargit son champ de vue. L’absence de Vaguissan la fait suivre tout ce qui fait figurer de lui ou donner ressemblance à ses traits. Elle ne voit personne qui ressemble à un homme de sous-continent indien, afin d’augmenter les battements du cœur et de la mettre en nage jusqu’aux os.

La journée qui est à bout de souffle, s’avance à pas de loup vers sa ligne de démarcation séparait lui de la nuit.  Les peuples locaux – ceux qui rentrent après travail, presque indisciplinés – marchent à grands pas, en se bousculant et en évitant d’autres qui croisent leur chemin. Certains entre eux plutôt courent, dira-t-on. Leur précipitation confirme qu’ils doivent prendre un bus ou un tramway sans tarder. En revanche, les visiteurs étrangers déambulent tranquillement tout en admirant tout ce qui leur attire. Quelques-uns s’arrêtent un peu devant le musée national pour prendre des photos. Un autre group, les touristes bien-sûr, descendent vers la place Venceslas. Ils auraient dû marcher, depuis un bon moment et qu’on a pu constater l’impact du soleil sur leur visage : les cornés sont sombres et les pupilles sont dilatées.

 La place Venceslas est recouverte d’une voile fine dorure, grâce à soleil et une partie de cette voile enjolive les corps des hommes, sur lesquels, cherche à souscrire le souffle du soir, par ses vagues. Un couple de colombes tente en vain de savourer les butins échappés aux mains des touristes. Sous un parasol, une jeune fille, habillée d’un T-shirt, portant une locution de ‘I love You’ qui vende de la glace, donne le sourire aux passants, tout en mettant de temps en temps en ordre sa robe ennuyée par la brise pourtant légère. Emportée, par une vague de foule, elle s’arrêta quelques secondes devant la statue de Saint Venceslas monté sur un cheval au galop. 

-S’il vous plaît ! nous voulons prendre une photo devant la statue, pourriez-vous le faire ?

Elle se tourna. Tout en souriant, un couple d’un certain âge, à l’allure chinoise, avec leurs grandes têtes, les yeux bridés, est devant elle. Un appareil photo de grandes marques, de dernière génération, tenu par le mari, est prêt à changer de mains. Poussant, un brin de cheveux de son oreille, elle a penché sa tête plus près du couple et dit : « avec plaisir ». Alors que, l’homme lui donnait une brève explication en anglais avec un léger accent chinois sur le fonctionnement de l’appareil, la dame, elle a mis du rouge à lèvres. Le couple lui sourit de nouveau et alla vers la statue, et s’y tint, sans oublier leur sourire aux lèvres. Comme on ne voulait pas déranger la séance de la photo, certains touristes, attendaient jusqu’à ce qu’elle soit prise fin. La prise de photo, comme si d’une réussite, le couple a exprimé leur vif contentement par les hochements répétitifs de leurs têtes.  Mais leur joie n’avait rien apporté en elle. Mais, elle les regarda une dernière fois, en signe de l’approbation et reprit son chemin de labyrinthe.

À peu près, 20 mètres de la statue de Venceslas, il y avait deux bustes de jeunes hommes, en marbre, couronnés et parsemés de roses. Elle s’arrêta, un instant. Un jeune couple qui était venu derrière alluma une bougie et l’y plaça, ensuite, pris une photo. Elle s’approcha des bustes pour les regarder au plus près, c’était une phrase en tchèque. La jeune fille du couple vint près d’elle et lui traduisait en anglais « ce sont des jeunes tchèques, qui ont sacrifiés leur vie pendant l’invasion de l’Union Soviétique ». Elle remercia avec gratitude du beau geste volontaire de la jeune fille et poursuivait son chemin. Sur les deux côtés de la place, elle ne voyait rien d’autres que les magasins de toutes sortes : des boutiques du terroir aux magasins de grandes marques, des magasins de pierres, de minéraux, de cristaux, des maroquineries, des boutiques de souvenirs, de vêtement de confection, le haut de gamme pour homme et femme, puis autant des fast-foods, des restaurant très divers. Mais aucun d’eux ne parvient à retenir son attention, sauf les gens, plus précisément les hommes de sous-continent indien. Elle continue à marcher à grandes enjambées comme si elle est emportée par le mystérieux joueur de flûte.

De nouveau, elle s’était retrouvée parmi un flot des touristes, venus de tous les horizons, de toutes sortes de personnes, de tous âges. Pencher la tête en arrière, presque, tous sans gêner par l’éblouissement du soleil, fixaient leurs yeux vers haut, sur une horloge astronomique. Elle suivait distraitement les touristes curieux comme un automate et se laissa surprendre par un spectacle magie. Il était 19h. Elle voyait une figurine de squelette sortait et brandissait un sablier. Ensuite, s’ouvraient deux fenêtres, suivi d’un défilé des apôtres en sortant de l’une et en disparaissant dans une autre. Enfin, pour conclure, un coq chanta. Sans afficher le moindre signe d’enthousiasme, face à ce spectacle paru se terminer avec quelques applaudissements et le bourdonnement de la foule qui se dispersaient, elle poursuivi sa mission.

Elle hésita un moment avant qu’elle continue. Soudain une jeune fille semblait à premier vu avoir un air suspect, s’approcha d’elle et lui demanda : avez-vous besoin de couronne de tchèque ? Elle lui hocha la tête de gauche à droite en signe de non. Mais, comme si elle ne voulait pas vraiment laisser la partir, tout en empêchant son avancée, la fille réitéra sa demande. Ayant compris l’intention de cette jeune intruse était plutôt de cibler son sac à main, elle la balaya aussitôt de la main et poursuivait son chemin. Mais elle avait eu le sentiment de refaire.Cet esprit de répétition ne se démentait pas tout au long de sa vie, notamment depuis qu’elle était toute petite.

Elle seule, dans ce quartier de baroques, qui n’était pas ensorcelée par la magie de la ville, passait son temps à fouiller parmi les touristes qui s’étaient s’assemblés autour des musées, des galeries d’art comme des essaims d’abeilles, à scruter dans les vagues des gens qui descendaient et montaient des transports en commun, à s’arrêter à toiser les jeunes hommes qu’elle croisait. Il arrivait même d’attendre parfois à l’entrée d’une boutique, d’un tabac, d’un fast-food en arpentant le trottoir afin de retrouver son objet perdu. Hier prenant un bateau de mouche, voyageant sur le fleuve Vltava pendant une heure, elle a pu pris un répit bien-mérité, et cela lui a permis de volatiliser la lassitude. En outre, lorsqu’elle continuait à admirer sur la rive du fleuve, les vieux bâtiments prédominés, le château, la cathédrale Saint-Guy, l’un après l’autre qui font plaisir à voir, elle a pu également apercevoir l’enseigne du musée de Franz Kafka.

Quand elle était partie de Paris, ni Kafka ni Kundera qu’elle n’avait dans la tête, c’étaient des images de Vaguissan, qui la menait par le bout de nez. À Paris, c’est arrivé une fois que, passer toute une nuit en discussion littéraire, pour elle, c’était une occasion d’entendre les noms comme Kafka. Ce matin, elle visita l’endroit où Kafka est né. Cette visite imprévue l’orienta vers des nouvelles pistes et lui donna envie d’explorer de nouveaux champs. Vaguissan disait qu’il voulait visiter la tombe d’écrivain et parler au moins avec son esprit. Alors elle se laissa emporter par les réminiscences de Vaguissan et celles de Kafka. Les empreintes de Kafka, ont-elles des réponses à mes énigmes ?- se dit-elle.

D’emblée, elle commença à marcher. Elle ne savait pas, combien de temps qu’elle avait mis pour arriver là, devant ce cimetière, plus précisément en face du portail qui avait été légèrement ouvert. Elle voulait entrer, mais en a-t-elle le droit à cette heure-ci ? La philosophie de raison ne marchait plus en elle depuis certains quelques jours. De toute façon, ce n’est pas le moment de faire marche arrière. Alors qu’elle franchit le portail, ce dernier somme s’il voulait lui obéir, s’ouvra légèrement tout en envoyant un froid glacial dans le dos par un grincement. Ceux qui l’avaient accompagnée jusqu’ici : parfum de la ville de Prague, chaleur de l’angoisse, brouhaha de la foule avaient disparu brusquement. Devant elle, tout ce qu’elle voit ce sont des tombes en sommeil profonde, dispersés, allongés dans leur lit de ténèbres, entourés par des arbres, des arbustes, et des plantes sauvages. Elle restait silencieuse quelques minutes face à l’attitude incompréhensible du moment. Je suis venue pour qui, je cherche qui ? Elle se demanda. Pourtant, elle était certaine jusqu’au portail du cimetière, sur son objet. Elle aida un ver luisant, collé sur ses cils à s’envoler, avant qu’elle tourne vers le portail. Soudain, elle entendait un aboiement d’un chien ou plutôt un chiot. Elle tourna la tête vers le bruit, il n’y avait rien autour d’elle sauf une obscurité froide. Elle ne vit ni chien ni chiot, pour affirmer cet aboiement. Au-delà d’un rocher d’obscurité, juste après quelques buissons, un verger des arbres s’était étendu jusqu’à un mur. La partie touffue des sourcils sur le côté du nez est descendue, tandis que celle sur le côté de la tempe est montée.Elle attendait quelques instants pour la sortie du chiot, de là, elle décida de l’affronter la bête s’il sort. Contre son attente, la tombe devant elle, commença à bouger. Cela lui fait trembler, le cœur battait rapidement. Elle décida de ne pas tourner le dos, marcha vers le portail. Une fois passé le choc, sa respiration ralentit. Elle progressa sans ambiguïté vers la direction d’où elle était venue, il y avait quelques minutes. À sa grande surprise, le chiot pour lequel elle attendait curieusement quelques minutes auparavant, courut lentement afin qu’elle puisse le suivre. Elle obéit à son maître esprit et par là au destin. Le vent est toujours glacial, malgré cela, elle sentait une chaleur insoutenable, elle enleva donc sa veste et la prise dans la main. Ignorant la bête qu’elle suivait, ainsi que l’expérience qu’elle avait subie, elle avança vers le pont en empruntant des ruelles et des rues. Les gens étaient moins nombreux, elle avait pu marcher à son rythme. L’odeur qui venait des restaurants serrait sa gorge. Elle était au cœur de la vieille ville, au quartier Mala strana. Cela fait maintenant quatre jours, depuis son arrivée dans cette ville romanesque, pourtant, ce n’était pas facile de retenir, les noms slaves.

Le pont de Charles était comme une corde tendue entre les deux rives de la Vltava. Elle était à l’entrée du pont devant le tour, alors que la nuit tombait. Le pont a été pris d’assaut par les touristes étrangères comme elle. Une partie de l’eau avait été déjà sous le couvert de l’obscurité. Le nez a pu dégager un agréable quoique relativement discret odeur de la nuit humide derrière un léger vent. Comme elle a préféré à ignorer la présence du tour, elle s’était engagée dans le pont. Après le tour, elle a pu remarquer quelques restaurants, où, assis comme s’ils trempaient leurs pieds dans l’eau, les touristes dînaient en couple. Promener sur le pont Charles à cette heure-ci est une expérience insolite. Les rives de côtés de la Vltava scintillaient en rayons jaune et oranges comme un collier de saphir, étiré le long de la rivière. Les bateaux-mouches lumineux, naviguaient tranquillement comme s’ils ne voulaient déranger ni le bruissement de l’eau, ni le brouhaha des gens. Enfin, pour améliorer la beauté du pont, évidemment, il y avait des chanteurs des rues, des artistes de jazz tout au long du pont. Notre fille a été arrêtée pendant un moment pour admirer les statues gothiques, inertes par ces spectacles perpétuels sur un fond noir luisant. Soudain, elle entendit une voix d’un homme d’un certain âge non loin d’elle, disait « pas là, regarde ta gauche ! », en montrant du doigt en direction de la rivière. En fixant la tête sur la direction du doigt de son compagnon, une femme répondait, « Yes, yes ! now I see. » Pour notre jeune file, ‘ce sont des choses, qui peuvent se produire en général chez les touristes. Mais, contrairement, ce qu’elle y avait pensé, elle voyait qu’une rapide augmentation des gens curieux autour du couple anglophone. D’ailleurs, tout le regard posait sur la même direction. Poussée par cette curiosité contagieuse, notre jeune fille courut vers le garde-corps du pont.

Il y a des cris et de la confusion dans un bateau-mouche. On peut constater que deux hommes ont été sauté dans la rivière. Entretemps, deux véhicules écrits à leurs côtés comme, ‘hasic, sanika ‘ sont venus avec le son d’une sirène des pompiers et s’arrêtent brusquement au bord.

Elle demanda de quoi s’agit-il ? « Sais pas, je suis comme vous viens d’arriver » a-t-il dit. « Quelqu’un est tombé dans l’eau », une autre personne intervenue pour lui expliquer.
– Alors ?
– Alors quoi, ils cherchent le pauvre dans l’eau, répondit-il avec un ton un peu agacé.

          Le mobile sonna, elle a collé à l’oreille. A l’autre bout, c’est Barathi son amie de toujours.

          – Nithila, tu es où ?

          – A ton avis ? Prague bien-sûr . Comment   va-t-il mon fils ?

          – ne t’inquiète pas pour lui, il va bien. Ta sœur veut te parler.

          – Mais, qu’est-ce qui t’arrive, Nithila ! A qui je peux répondre , à mon mari ou à nos gens. Rentre vite en France !,

c’était sa sœur. Si elle la  laisse parler, elle n’arrêtera pas, elle savait. Elle restait muette, pour qu’elle s’arrête.  Quand elle a pu entendre, la respiration de l’autre bout, c’était celle de son amie.

– Ma sœur, elle est toujours là.

– Oui !

– Fais la calmer et dis-lui, je rentre en France demain.

– Comment ça s’est passé ton voyage, est-il utile ?

– Rien pour l’instant, mais je ne me laisse pas décourager. Ben, est-ce qu’il y a d’autres nouvelles.

– Oui, l’avocate a essayé de te joindre, elle veut te voir sans tarder.

–   Dis-lui, que je viens la voir dans deux jours.

Le téléphone s’éteint. Elle a vu sa montre, il était neuf heures du soir. Il lui faudra au moins une heure pour arriver à l’hôtel. Elle a décidé de rentrer en France demain. Le fleuve Vletava était en sommeil profond, sous l’abri du claire de lune Quand elle est sortie par le côté nord du pont, il y avait toujours quelques monde au bord de la rivière où l’ incident s’est produit, quelques minutes plutôt. Parmi la foule, elle a pu voir  un couple de certain âge, en outre le vieux monsieur ressemblait à un sadhu indien. Le chiot qui l’a accompagnée, du cimetière au pont Charles était également présent avec la foule. Sans une raison valable, elle continua de le regarder, jusqu’ elle s’engage sur le chemin qui l’emmène vers la gare du métro.  Le même chiot ou quelqu’un d’autre ou tout simplement mon imagination se demanda-t-elle.     

                                                

A suivre…….

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